Un poème que j'avais écrit sur William Sheller pour le forum greuhland.
Je le remets ici,comme il ne sera pas perdu et je pense qu'il a sa place ici.
Quand j'ai le coeur en guenilles qui déambule,
Comme un colis fragile qu'on sort du papier à bulles
Ou bien quand j'ai le coeur qui brille et qui monte à st jean
Y a toujours quelque chose dans ses bouts de refrain d'argent
qui me fait du bien comme du synthol pour le mal que j'ai en dedans,
comme un caillou qui brinqueballe dans un soulier
ou comme une boule de gomme qu'on aurait trop machée.
On retrouve des mots familiers: on est bien au chaud dedans
Comme un chien et son vieux panier qu'il renifle en tremblotant.
ça parle d'été qui paresse et qu'est poussé par l'automne, au gré du vent qui vient.
De rue du port, de train de passage,de souvenirs qui vous laissent sur le matin.
De voyages de ville en ville pour y trouver d'autres lumières
de Darjeling,et toujours la pluie, qui mange les gouttières.